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29/08/2012

Le journaliste ? Une prostituée intellectuelle

"Quelle folie de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun de ceux qui sont présents ce soir, sait que la presse indépendante n'existe pas. Vous le savez, vous, comme moi aussi je le sais : aucun d'entre vous n'oserait publier ses véritables opinions, et, s'il osait, vous savez déjà qu'elles ne seraient jamais publiées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.

D'autres parmi nous ici reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j'autorisais la publication d'une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Otello. Cet homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait immédiatement dans la rue à la recherche d'un nouvel emploi.

La fonction d'un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilir, de se traîner jusqu'aux pieds de Mammon et de se vendre lui-même, de vendre son pays et son peuple pour manger son pain quotidien ou encore, ce qui n'est pas différent, pour son salaire. Ceci, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors de porter un taost à la presse indépendante ! Nous sommes les instruments et les vassaux d'hommes riches qui commandent dans les coulisses. Nous sommes leurs marionnettes ; ce sont eux qui tirent les ficèles et nous nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles."  John Swinton, ancien rédacteur en chef du New York Times, dans son discours d'adieu.

27/08/2012

L’égoïsme et l’indifférence, par Frédéric Dard

images?q=tbn:ANd9GcSuEddx_RNPOzO51-IhSpwchdVfHPV-z5eRHIHgUSV9hyb_jaCGcw&t=1"La connerie. L’égoïsme. L’indifférence. Les gens, vois-tu, se gardent pour eux. Ils ne donnent vraiment aux autres qu’un minimum d’amour. On donne à la rigueur de parents à enfants, on se donne entre époux, et encore ! L’être a tendance, sauf lorsqu’il est en état de passion, à s’économiser. Il débloque son compte tendresse avec parcimonie ; quand, vraiment, il ne peut pas faire autrement. Il verse des acomptes pour faire patienter les créanciers, ceux qu’il a autour de lui et qui réclament. Il verse des arrhes mais il ne solde jamais la note.
Solder la note, ce serait une fois pour toutes faire le plongeon, le grand saut, le grand don. Donner de soi sans lésiner. C’est drôle, j’ai l’impression que la plupart des hommes me parlent la bouche pleine. J’ai envie de leur dire : « Finissez ce que vous avez dans la bouche, on se comprendra mieux. » Mais ils parlent en même temps qu’ils bouffent. Le don serait d’avaler ce qu’on a dans la bouche, de repousser son assiette pour être tout à son affaire, c’est-à-dire à l’écoute. Voilà l’affaire : ils se gardent pour eux car ils n’écoutent pas les autres." Frédéric Dard, extrait de son autobiographie

22/08/2012

La démocratie antique, qu'est-ce que c'est ?

image;e361e72fa5a7db798fbe491378489c8eL'expression "démocratie antique" ou "démocratie athénienne" désigne le régime politique mis en place à Athènes au cours de l'époque classique (Ve et IVe siècles av. JC), qui est considéré comme l'ancêtre de la démocratie moderne.

La démocratie athénienne s'est instaurée progressivement à partir du VIIe siècle avant JC avec les réformes de Dracon (620), de Solon (594) qui introduisit un tribunal du peuple, l'Héliée, et surtout de Clisthène (508) qui remodela le territoire de l'Attique pour supprimer le pouvoir des grandes familles aristocratiques.

Elle peut être qualifiée de démocratie directe. Egaux devant la loi, les citoyens formaient l'assemblée du peuple ou "ecclésia" et exerçaient eux-mêmes le pouvoir sans l'intermédiaire de représentants. Par tirage au sort ou par élection, ils pouvaient devenir magistrats, membres du tribunal ou membres du Conseil (la "Boulê") qui préparait les lois soumises à l'ecclésia et supervisait l'activité des magistrats.

Pour être citoyen, il fallait être un homme libre, âgé de plus de 18 ans, de père athénien (de père et de mère athéniens à partir de 451 av. JC). Ainsi les femmes, les métèques (étrangers résidents) ou les esclaves ne pouvaient accéder à la citoyenneté.

La démocratie athénienne connut son apogée au Ve siècle av. JC, à l'époque de Périclès (495-429 av. JC) et déclina au IVe siècle, après la fin de la guère du Péloponnèse et la conquête macédonienne. toupie.org

20/08/2012

La démocratie directe, qu'est-ce que c'est ?

La démocratie directe est l'une des formes premières de la démocratie dans laquelle le peuple exerce directement le pouvoir politique, alors que dans une démocratie représentative, il l'exerce de manière indirecte.

Dans l'Antiquité et en particulier au VIe siècle avant notre ère, des cités ou des groupes sociaux étaient organisés en démocratie directe.

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) estime que la démocratie ne peut être que directe en se fondant sur les droits naturels des êtres humains et sur le pacte social qui les unit. Cependant, au XVIIe et au XVIII siècles, de nombreux penseurs considèrent que la démocratie directe n'est applicable que dans de petits pays, avec peu d'habitants et ayant une structure sociale homogène.

Les Etats démocratiques modernes qui se sont construits à partir de la fin du XVIIIe siècle, sont caractérisés par une démocratie représentative. La seule exception notable est la Suisse, dotée d'une forme originale de démocratie directe que facilite le fédéralisme.

La démocratie représentative est critiquée sur le fait qu'elle dépossède le peuple souverain de son pouvoir. La démocratie directe devient alors une alternative. Certains pays ont ainsi intégré des éléments de démocratie directe dans leurs institutions pour que les citoyens soient davantage impliqués dans les décisions politiques.

Exemples d'institutions ou de mécanismes qui relèvent de la démocratie directe ou semi directe :
  - référendum,
  - assemblées locales,
  - initiatives populaires,
  - pétitions...

Dans le secteur économique, l'autogestion est une application de la démocratie directe.

Exemples de mouvements ou d'expériences politiques se réclamant de la démocratie directe :
- la Commune de Paris (1871),
- les soviets de Russie (1905 et 1917 à 1921),
- les conseils ouvriers en Allemagne et en Italie (1918-1920),
- les communautés libertaires espagnoles (1936),
- les conseils ouvriers hongrois (1956),
- le mouvement de mai 1968 en France,
- la révolution iranienne de 1979.

17/08/2012

La participation, qu'est-ce que c'est ?

Etymologie : du latin participare, participer, prendre part à, avoir sa part de, partager, répartir

La participation est l'action de participer, de prendre part à quelque chose. Exemple : participation à une discussion.

En politique, la participation désigne les différents moyens qui permettent aux citoyens de contribuer aux décisions concernant une communauté. Elle est plus particulièrement recherchée dans les domaines de l'urbanisme et de l'environnement.

La participation d'une entreprise dans une autre est le pourcentage du capital qu'elle détient dans cette dernière.

La participation aux bénéfices : en France, la participation est un dispositif légal, obligatoire pour les entreprises d'au moins 50 salariés, facultatif pour les autres, qui prévoit la distribution d'une partie des bénéfices aux salariés. Cette distribution est conditionnée par la signature d'un accord entre la direction de l'entreprise et les organisations représentatives du personnel. Elle peut être réalisée sous la forme d'un versement financier ou d'une distribution d'actions. toupie.org

16/08/2012

L'ermite selon Sylvain Tesson

« En ville, le libéral, le gauchiste, le révolutionnaire et le grand bourgeois paient leur pain, leur essence et leurs taxes. L’ermite, lui, ne demande rien, ne donne rien à l’Etat. Il s’enfuit dans les bois, en tire sa subsistance. Son retrait constitue un manque à gagner pour le gouvernement. Devenir un manque à gagner devrait constituer l’objectif des révolutionnaires. Un repas de poisson grillé et de myrtilles cueillies dans la forêt est plus anti-étatique qu’une manifestation hérissée de drapeaux noirs. » Sylvain Tesson – Dans les Forets de Sibérie.

13/08/2012

La théorie du genre, par les Monthy Python

12/08/2012

La cogestion, qu'est-ce que c'est ?

organigramme-co-gestion_vigilius_eutopic_info_v2_100mm1.jpgEtymologie : du latin cum, avec, et gestio, action de gérer, d'administrer

La cogestion est l'exercice en commun de la gestion et de l'administration d'une institution, d'une entreprise, d'un groupe social, d'un service, etc., par deux ou plusieurs organismes ou parties. La cogestion permet le partage de l'autorité et de la responsabilité de gestion.

En économie, la cogestion désigne le système de participation active des salariés à la gestion de leur entreprise. C'est un mode de gestion où la direction et le personnel prennent ensemble les grandes décisions dans des organes (comité d’entreprise, conseil de sécurité et d’hygiène…) prévus par les statuts de l'organisation. Le mode de délégation du personnel, les procédures de fonctionnement, les modes de décision, les pouvoirs de gestion y sont formellement définis.

Par analogie la cogestion est étendue à la participation des étudiants à la gestion de leur université.

La cogestion est la caractéristique de l'économie sociale en Allemagne où une loi de 1976 impose ce mode de gestion à toutes les entreprises de plus de 2000 salariés. Ces derniers disposent de la moitié des sièges dans les conseils d'administration, mais la direction dispose d'une voix prépondérante. toupie.org

10/08/2012

On peut plus rien dire, par Didier Bourdon

09/08/2012

L'autogestion, qu'est-ce que c'est ? partie 2 sur 2

080710_RougeNoir.jpgHistorique

Cette forme d'organisation a trouvé son origine au XIXe siècle dans les idées de Saint-Simon, Fourier, Owen et Proudhon et a séduit les mouvements anarchistes.

Une forme d'autogestion, la cogestion a été mise en place en 1950 dans les entreprises yougoslaves par le maréchal Tito. Cependant, les pouvoirs des collectifs d'ouvriers restaient limités par rapport à ceux des directeurs chargés d'exécuter les plans de l'Etat.

Le terme d'autogestion est apparu en France en 1968 et a trouvé un écho favorable au sein du milieu syndical. Le syndicat CFDT a proposé au Congrès de 1970 l'autogestion des entreprises comme alternative au capitalisme.

Après avoir quasiment disparu du discours politique dans les années 1990, le concept d'autogestion retrouve un certain intérêt auprès des associations et des mouvements collectifs ou coopératifs. toupie.org

07/08/2012

Polac et la pédophilie

« Oui, j’ai vécu cela à 14 ans avec I. J’ai défailli comme on disait au XVIIIe siècle, rien qu’en frôlant son ventre nu avec mon ventre. (…) De même avec un autre I. à 28 ans, il avait 18 ans environ, mais ce fut moins foudroyant car je l’avais pris pour un tapin : et enfin à 40 ans, avec ce curieux gamin un peu bizarre, sauvage, farouche, un rien demeuré, fils de paysan, orphelin peut-être, qui devait avoir 10, 11 ans, peut-être moins, et qui m’a si étrangement provoqué jusqu’à se coucher nu dans ma chambre d’hôtel en me racontant une obscure histoire de relation sexuelle avec un homme de son entourage et je me suis rapproché de lui, et il était nu sur le côté, et j’ai seulement baissé mon pantalon et ai collé mon ventre contre son cul, et j’ai déchargé aussitôt, en une seconde, dans un éblouissement terrible, et il a eu un petit rire surpris comme s’il s’attendait à ce que je le pénètre, il paraissait si expérimenté, si précocement instruit, tout en ignorant ce que cela signifiait, tout en étant capable de préciser ce qu’il savait ou voulait. » Extrait de ‘Journal’, récit autobiographique de Chimel Polac, p.147

L'autogestion, qu'est-ce que c'est ? partie 1 sur 2

080710_RougeNoir.jpgEtymologie : du grec "autos", soi-même, et du latin "gestio", action de gérer, d'administrer.

L'autogestion est la gestion d'une entreprise par les employés eux-mêmes. Les prises de décisions sont décentralisées le plus possible et le partage des revenus entre tous les salariés est réalisé de manière équitable.

L'autogestion est un mode d'organisation du travail ou d'un projet qui présuppose :
- la suppression des clivages entre les dirigés et les dirigeants, sur les plans économique, politique, idéologique et psychologique,
- la primauté du travail sur le capital dans la répartition des revenus,
- l'aptitude des êtres humains à s'organiser collectivement.

Le principe de base de l'autogestion est la recherche de consensus. Les règles sont fixées par les personnes concernées. Les décisions peuvent prendre beaucoup de temps, mais du fait qu'elles conviennent aux intéressés, elles sont plus facilement acceptables.
Les participants à un système d'autogestion doivent renoncer à vouloir décider pour les autres et, à l'inverse, doivent pouvoir faire connaître et valoir leurs droits dans ses structures appropriées.

Qualifiée d'utopique et de caduque par les économistes "néoclassiques", l'autogestion est pour ses défenseurs une réponse possible à la crise de l'emploi et une alternative à la fois au néolibéralisme et à l'Etat-Providence. Sa mise en œuvre, partant de la base, ne nécessiterait pas au préalable l'établissement d'une économie socialiste. En effet, le capital n'est pas remis en cause puisqu'il ne dispose plus du pouvoir de décision. toupie.org

06/08/2012

Union européenne : la nouvelle union soviétique ?

Vladimir Boukovsky, né en 1942, est un ancien dissident soviétique qui a passé 12 ans de sa vie emprisonné (camp, prison, hôpital psychiatrique). Il est le premier à avoir dénoncé l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en Union soviétique.


Union européenne : la nouvelle union soviétique ? par o-r-i-o-n

05/08/2012

Les Français sont-ils des veaux ?

1001884-Veau_de_race_limousine.jpg- Comment ça, le Général nous a traités de veaux ?
- Rien !
- De vaurien ?
- Du tout !
- On vaut rien du tout ?!

Louison-Antoine

Pauvre gladiateur (rediffusion)

tv8paggu.jpg
Il existait autrefois un gladiateur sourd.
Il était bouché à l'arène...

Louison-Antoine

04/08/2012

Discours en musique de Maximilien Robespierre


Maximilien Robespierre discours en musique par vswisher

02/08/2012

Des personnes handicapées privées de liberté

28/07/2012

Anarcho-fasciste ? Marc-Edouard Nabe

51yV6WBE7JL._SL500_AA300_.png” Fasciste et pourquoi pas ? Anarcho-fasciste. C’est dans le drapeau noir que se taillent les plus belles chemises. Je crois bien avoir trouvé la jointure de l’anarchie et du fascisme. Pour un anarchiste, seul enseignement : le fascisme. Moi il y a longtemps que je ne lis plus que de la littérature la plus fasciste possible… Ils ont tous peur de se demander pourquoi systématiquement, les plus grands écrivains viennent de l’extrême droite absolue. Ça les effraie d’y deviner une causalité sulfureuse ! Pauvres cons ! Restez bien dans vos préjugés de gauchistes de merde !…

Et l’extrême droite est encore démocratique. Le fascisme est beaucoup plus loin, hors de l’hémicycle. La gauche est maintenant au centre de la droite. Tout a dévié. Après l’extrême gauche, il y a l’anarchie. Après l’extrême droite, il y a le fascisme. Les plus forts sont ceux qui trempent en même temps leur plume dans les deux encres. “ Marc-Edouard Nabe - Extrait de Au régal des vermines

23/07/2012

Comment les banques ruinent les Etats

19/07/2012

The Smiths - Barbarism begins at home

17/07/2012

La résistance, selon le traditionaliste Evola

« Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de « convives de pierre » sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, et permet de constituer un pôle qui, s’il n’empêche certes pas ce monde d’égarés d’être ce qu’il est, transmettra pourtant à quelques uns la sensation de la vérité, sensation qui sera peut-être aussi le début de quelque crise libératrice. » Julius Evola

16/07/2012

Guillemin intime

Retrouvez Henri Guillemin, critique littéraire du siècle dernier, humain, intègre et spirituel, sur le site suisse RTS.ch. Emission datant de 1971. Sur ce site, on retrouve également toutes ses émissions dédiées à un auteur ou un personnage historique précis, comme Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo mais encore Jeanne d'Arc.

http://www.rts.ch/archives/tv/information/en-direct-avec/...

15/07/2012

J'attends le jour, par Odysseas Elytis

SANT03_119-voyages-grece.jpgJ'attends le jour
Où un jardin clément avalera
Les déchets de tous les siècles - le jour
Où une fille annoncera la révolution dans son corps
Beauté aux cris tremblants aux lueurs
de fruits ramenant l'histoire
A son point d'origine
Si bien
Que les francs sans doute s'helléniseront
Parvenant au coeur du figuier
Où leur sera dictée dans leur sommeil la perfection
Des vagues
Où d'une fissure dans leur pensée l'émanation
D'une lavande audacieuse revenue
De leur enfance ira aux espaces stellaires
Plein de colères les apaiser."

Odyssèas Elytis

13/07/2012

Les luttes des classes en France, par Karl Marx. Extrait

marx604-604x461.jpg« C’est notamment aux sommets de la société bourgeoise que l’assouvissement des convoitises les plus malsaines et les plus déréglées se déchaînait et entrait à chaque instant en conflit avec les lois bourgeoises elle-mêmes, car c’est là où la jouissance devient crapuleuse, là où l’or, la boue et le sang s’entremêlent, que tout naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction. L’aristocratie financière, dans son mode de gain comme dans ses jouissances, n’est pas autre chose que la résurrection du lumpen prolétariat dans les sommets de la société bourgeoise. » Karl Marx - Les luttes des classes en France

12/07/2012

Titre de mon prochain livre

545049_4330206536123_1416860034_n.jpg

10/07/2012

Les temps ont-ils tant changé ?

st_louis_gd.jpg« Les hommes sont étranges, on me fait un crime de mon assiduité à la prière ; on ne me dirait mot si j'employais les heures que j'y passe à jouer aux jeux de hasard, à courir la bête fauve, ou à chasser aux oiseaux. » Saint Louis

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09/07/2012

Site dédié exclusivement à mes parutions

306468_2480723780210_1382662781_n.jpgDans quelques jours, un site en Flash - permis par le logiciel en ligne Wix - sera sur la Toile et dédié à mes ouvrages. Vous y retrouverez bon nombre d'extraits de toutes mes parutions, des informations sur mes actuels projets, commander commander un ouvrage.
Enfin un site tout beau consacré exclusivement à mon travail d'écriture et d'édition, en parallèle à ce blog qui continuera d'exister. Sous très peu, je vous tiens donc informer de l'adresse de ce site.
Merci de votre fidélité. Profitez bien de votre été. Louison-Antoine

08/07/2012

L'intelligibilité de l'histoire, par Sartre ou plutôt Desproges

06/07/2012

La Commune de Paris (1871) Partie 6

Le 2e siège de Paris

Les « Versaillais » passent à l’attaque les premiers. Le 2 avril ils occupent le Mont-Valérien, où les Communards ont négligé de s’installer, avantage considérable, puisque cette position domine toute la proche banlieue ouest de Paris. Le 30 mars, le général de Galliffet, déloge les Communards du Rond-Point de Courbevoie et le 2 avril les "Versaillais" s’emparent de Courbevoie et Puteaux, alors que les Communards se replient vers Neuilly. Le 3 avril la Commune lance, sous les ordres de Flourens, Eudes et Duval, une contre-offensive en direction de Versailles, elle se solde par un échec à Rueil et à Châtillon. Gustave Flourens est assassiné par un officier de gendarmerie à Rueil, et Duval, sans procès est fusillé avec son état-major, le 4, sur ordre du général Vinoy. Le même jour Gustave Cluseret est nommé Délégué à la Guerre de la Commune. En réponse aux actes des Versaillais, la Commune vote, le 5 avril le décret des otages (3 otages fusillés pour un Communard exécuté), qui ne sera mis en application que pendant la Semaine sanglante fin mai. Pendant trois semaines environ, les combats sont sporadiques mais les bombardements sont intensifs, en particulier sur Neuilly, qui le 25 bénéficie d’une suspension d’armes pour permettre l’évacuation de la population. Cette période permet à l’armée versaillaise de se renforcer.

Le 26 avril, au soir, le village des Moulineaux est occupé par les « Versaillais », qui le 29 s’emparent du fort d’Issy (il est réoccupé le lendemain par les Communards sous le commandement de Rossel). Le 1er mai, Louis Rossel est nommé Délégué à la Guerre en remplacement de Cluseret qui a été révoqué. Le 4 mai les Versaillais, certainement aidés par une trahison (qui sera le prétexte de l’arrestation des dominicains d’Arcueil), enlèvent la redoute du Moulin-Saquet, où ils se livrent à des atrocités. le 5, ils s’emparent du village de Clamart. Le 8, l’enceinte fortifiée de Paris est violemment bombardée de Grenelle à Passy, tandis que le 9, le fort d’Issy est repris par les Versaillais. C’est le 8 mai, que le gouvernement Thiers, adresse un ultimatum aux Parisiens qui sont sommés de capituler. Le 10 mai, Charles Delescluze remplace Rossel démissionnaire comme délégué à la Guerre. Le 13 mai les Versaillais occupent le fort de Vanves, mais sont stoppés par l’artillerie de remparts de la Commune. Le 17 mai, la cartoucherie de l’avenue Rapp explose à la suite d’un probable sabotage. Le 20 mai, la trahison de Ducatel, piqueur des Ponts-et-Chaussées qui se trouve au bastion 24, permet aux Versaillais de pénétrer dans Paris par la Porte de Saint-Cloud. Commence alors la Semaine sanglante.

Répression

La Commune fut finalement vaincue durant la Semaine sanglante, qui débuta avec l’entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai pour s’achever avec les derniers combats au cimetière du Père-Lachaise le 28 mai. Les témoins évoquent tous de nombreuses exécutions sommaires de la part des troupes versaillaises. On évoque, selon les sources, de 10 000 à 25 000 exécutions sommaires, viols, meurtres d’ouvriers communards durant la semaine sanglante. En contrepartie, il faut noter que les Communards détruisirent une partie de Paris, notamment en incendiant volontairement plusieurs monuments publics historiques : le Palais des Tuileries, le Palais de Justice, le Palais de la Légion d’honneur, et l’Hôtel de Ville... L’essentiel de l’état civil parisien fut détruit durant ces incendies. Il est néanmoins nécessaire de rappeler que les bombardements incessants des troupes régulières Françaises et Prussiennes furent responsables de nombreux incendies.

Parallèlement, des otages sont pris par les Communards. L’archevêque de Paris, Mgr Georges Darboy, est arrêté le 4 avril 1871 avec quatre innocents, selon l’ordre de la Commune de Paris qui agit selon le « décret des otages » du 2 prairial An 79. Il est enfermé à la prison de Mazas, et est exécuté à la Roquette suite à l’attaque des versaillais, le 24 mai en bénissant ses bourreaux.

La répression des Communards fut féroce : près de 10 000 condamnations à mort, 4 000 déportations au bagne de Nouvelle-Calédonie, etc. Les lois d’amnistie n’interviendront qu’en 1880.
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris, fut construite à partir de 1873 par l’Église et l’État pour, entre autre, « expier les crimes des communards ».

Premier pouvoir révolutionnaire prolétarien, la Commune de Paris a depuis été revendiquée comme modèle - mais avec des points de vue différents - par la gauche, l’extrême-gauche et les anarchistes ; elle inspira de nombreux mouvements révolutionnaires qui en tirèrent des leçons leur permettant d’entreprendre d’autres révolutions (la révolution russe et les conseils (soviets), la révolution espagnole et les collectivités, etc.). www.histoiredumonde.net

05/07/2012

Extrait de L'anarque (brouillon - rediffusion)

318368_2455255583521_1316031401_2939471_97045512_a.jpg[...] le bonheur en question – celui de l'individu, de l'homme libre – est précieux, à protéger des tourments relatifs aux phénomènes de masse ou aux caprices des élites.

Ernst Jünger écrit concernant l’histoire des hommes des cent dernières années : « [...] tout rationalisme mène au mécanisme et tout mécanisme à la torture, comme à sa conséquence logique : ce qu’on ne voyait pas encore au XIXe siècle. Il ne faut rien de moins qu’un miracle pour sauver l’homme de tels tourbillons. Et ce miracle s’est produit d’innombrables fois […] Cela s’est vu jusque dans les prisons […] En toute occurrence, envers chacun, l’homme seul peut ainsi devenir le prochain — ce qui révèle son être inné. » Il évoque alors « la personne du gardien qui glisse secrètement au prisonnier un morceau de pain. De telles actions ne peuvent se perdre : et c’est d’elles que vit le monde. Elles sont les sacrifices sur lesquels il est fondé. » De là, il semble logique que l'anarque oppose au fait mécanique le fait anarchique.

Il existe un microcosme qui s'impose toujours plus ou moins à l'individu : celui le plus en rapport à son conditionnement. Seulement, il en existe d'autres. L'homme en est le perpétuel bâtisseur. Des amoureux se retrouvent en catimini dans une chambre d'hôtel. L'homme ferme la porte derrière lui. Qu'importe le régime sous lequel vivent lui et sa bien aimée. Cette femme est peut-être la fille d'un bourreau, cet homme le frère d'un esclave. Ou bien ils sont de nationalités qui, pendant ce temps, se disputent sur le champ de bataille. Qu'importe, je répète. Ils vont durant un instant – quelques heures ou une nuit – se couper du monde extérieur en recréant leur propre monde alimenté d'un amour réel c'est-à-dire anarchique, qui peut exister malgré la pression alentour, la terreur éventuelle que le régime répand. Ces amants ne peuvent échapper totalement à leur conditionnement respectif, ils savent néanmoins être les créateurs d'une authenticité délicate et attentionnée. Louison Chimel

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