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29/08/2012

Le journaliste ? Une prostituée intellectuelle

"Quelle folie de porter un toast à la presse indépendante ! Chacun de ceux qui sont présents ce soir, sait que la presse indépendante n'existe pas. Vous le savez, vous, comme moi aussi je le sais : aucun d'entre vous n'oserait publier ses véritables opinions, et, s'il osait, vous savez déjà qu'elles ne seraient jamais publiées. Je suis payé 250 dollars par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille.

D'autres parmi nous ici reçoivent la même somme pour un travail semblable. Si j'autorisais la publication d'une opinion sincère dans un numéro quelconque de mon journal, je perdrais mon emploi en moins de 24 heures, comme Otello. Cet homme suffisamment fou pour publier une opinion sincère se retrouverait immédiatement dans la rue à la recherche d'un nouvel emploi.

La fonction d'un journaliste (de New York) est de détruire la Vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilir, de se traîner jusqu'aux pieds de Mammon et de se vendre lui-même, de vendre son pays et son peuple pour manger son pain quotidien ou encore, ce qui n'est pas différent, pour son salaire. Ceci, vous le savez et moi aussi : quelle folie alors de porter un taost à la presse indépendante ! Nous sommes les instruments et les vassaux d'hommes riches qui commandent dans les coulisses. Nous sommes leurs marionnettes ; ce sont eux qui tirent les ficèles et nous nous dansons. Notre temps, nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles."  John Swinton, ancien rédacteur en chef du New York Times, dans son discours d'adieu.

Commentaires

je post ca sur sur mon blog en effet c'est évidemment un site majestueux

Écrit par : assurance voiture | 29/08/2012

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