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06/09/2013

Arletty récite Mort à Crédit


Arletty lit Céline : Les Vacances En Famille par kroulik

01/09/2013

Le repos dominical et Pierre-Joseph Proudhon

« Dans les campagnes où le peuple cède plus facilement au sentiment religieux, le dimanche conserve quelque chose de son influence sociale. L'aspect d'une population rustique réunie comme une seule famille, à la voix du pasteur, et prosternée, dans le silence et le recueillement, devant la majesté invisible de Dieu, est touchante et sublime. Le charme opère sur le cœur du paysan : le dimanche il est plus bienveillant, plus aimant, plus affable ; il est sensible à l'honneur de son village, il en est fier ; il s'identifie davantage avec l'intérêt de sa commune. » Pierre-Joseph Proudhon

23/08/2013

La loi selon Martin Luther King

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"Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m'aimer
mais il est important qu'elle lui interdise de me lycnher."
Martin Luther King

17/08/2013

Le peuple philosophe

"Le peuple n'a jamais fait autre chose que prier et payer :
nous croyons que le moment est venu de le faire philosopher "
(Pierre-Joseph Proudhon, De la justice dans la Révolution et dans l'Eglise)

12/08/2013

Citation dans L'Anarque

Dans mon prochain essai intitulé L'Anarque, qui sort dans un mois maximum, j'écris (avec ensuite explications) :
"Il vaut mieux ne pas croire en Dieu mais agir comme celui qui y croit
.
plutôt que d'y croire et avoir l'attitude de celui qui n'y croit pas."

07/08/2013

Le pouvoir : une fin, non un moyen

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"Le pouvoir n'est pas un moyen, il est une fin. On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature.
La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir." (George Orwell - 1984)

05/08/2013

Résister, selon Robespierre

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"On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées." (Maximilien Robespierre)

02/08/2013

Le socialiste travailleur et le socialiste imposteur

" Nous avons le socialiste travailleur et à la tête vide :
il veut supprimer la misère sans comprendre ses implications.
Et d’autre part, le socialiste qui veut supprimer la misère de toutes les manières possibles
mais qui se sert de cette misère pour ses propres intérêts. " (George Orwell - Le quai de Wigan)

16/07/2013

Hommage à Léo Ferré

(Je sais que ce blog est un peu en pause. Je reviens sous peu. Deux livres, de mon côté, sortent cette année. Dont L'Anarque. A bientôt.)

Je commencerai par une anecdote. Picasso est installé à la table d'un restaurant. Pour s'occuper pendant que son plat est préparé, il dessine un croquis sur une nappe en papier. Le serveur, qui reconnaît le peintre lorsqu'il sert celui-ci, lui demande de lui donner ce dessin qu'il vient de réaliser. Picasso refuse. Le serveur, interloqué, insiste en argumentant le fait qu'il n'a fallu que quelques minutes à l'artiste pour produire ce qui s'offre à ses yeux. Picasso alors lui répond : « Non, c'est l'oeuvre de toute une vie ».
Cette histoire illustre assez bien la façon dont fût écrite la chanson C'est extra. Nous sommes fin 1968, les évènements de mai se sont soldés par une retour politique de l'ordre et de la sécurité, mais pourtant le livre de la contestation est dorénavant grand ouvert. Léo, comme d'autres, y plantera sa plume. L'agitation ambiante, qui n'est plus dans la rue mais dans les esprits, inspire le poète. En fuite conjugale, celui-ci se réfugie en Ardèche, dans une maison à louer. Un petit matin, un vieux piano s'offre à lui et Léo lui concèle alors ses notes. C'est extra est composé d'un jet, sans artifice. Le succès sera immense.

Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans le faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais

Léo figure une jeune femme dans cette évocation marine, cette femme qui troublerait l'eau dans laquelle « un nageur qu'on attend plus » se noyerait dans sa plus profonde intimité.
1969 naît et Léo offre au public un slow torride. Il participe à sa façon à l'érotisation des coeurs, dont Gainsbourd sera le chantre. Le poète fait état d'une lente montée vers la jouissance, simulant en rythmique cette petite mort qui nous va si bien, nous les hommes.

Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui prie
C'est extra
Des bas qui tiennent haut perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair qui vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra

Lorsque la poésie est au service du désir, la vulgarité se noie dans un bain de jouissance. Tout ici n'est que subtilité classant le sexe au rang de l'art, pour être consommé puis consummé comme une cigarette qui prie.
Le succès est immédiat, Léo colorant son texte d'une musique d'époque, planante et sensuelle comme un de ces « Moody blues qui chantent la nuit comme un satin de blanc marié ».

A tous ceux et toutes celles qui ont pensé, ne serait-ce qu'une micro-seconde, que Léo Ferré était misogyne, cette chanson est une réponse lumineuse. Car oui, il l'était certainement, mais d'une façon si divine qui pardonne tous les écarts. Léo répondait d'ailleurs ainsi, lorsqu'on le taxait de misogynie :
« Misogyne, on me le dit souvent. Je le suis, mais misogyne, c'est un homme qui aime trop les femmes ».

http://jefka.over-blog.com/categorie-10919127.html

22/05/2013

Ray nous a quittés

Sans doute celui (avec Dave Greenfield des Stranglers) qui m'inspire le plus dans mes morceaux orgue / synthé rock... qui vient de disparaître...
Dimanche soir (comme par hasard) je remettais dans ma voiture des disques des Doors.
This is the end...

18/05/2013

Sans comparer, comment révolutionner ? George Orwell

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" Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu'elles sont opprimées. Aussi longtemps qu'elles n'ont pas d'élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu'elles sont opprimées. " (George Orwell - 1984)

15/05/2013

Michéa et Proudhon

proudhon.jpg"Je ne m'inscris plus sous le logiciel de la gauche car il devient, livré à lui-même, parti de demain pour qui tout mouvement est bon.
La nuance entre la gauche et le mouvement socialiste noué au moment de l'Affaire Dreyfus avait un ennemi extraordinaire : la Réaction. Tant que cette réaction était puissante, cette alliance avait un sens. Maintenant, alors que ce combat n'est plus - malgré certains journalistes des Inrockuptibles qui le croiraient encore (combattre l'alliance du trône et de l'autel, la famille patriarcale, le droit des nesses) -, il est clair que le logiciel de gauche patine dans le vide, allant vers la modernisation infinie.
Ce qui était l'originalité du socialisme, c'est qu'il partageait avec le libéralisme des aspects avec l'idéal des Lumières - liberté, égalité, droits des individus devant l'émancipation - mais en les inscrivant dans le projet de maintenir quelque chose qui relève de la vie commune.
Exemple : Célébrations du dimanche est le premier grand livre de Proudhon.
Le repos dominical est là pour des raisons mises en place par la religion et l'Ancien régime. On comprend comment les modernistes et les progressistes pourraient dire : puisque la superstition est une croyance d'un autre âge, supprimons le repos dominical.
Proudhon disait : c'est pas parce qu'il a des bases religieuses et qu'il est né dans l'Ancien régime que c'est une bonne raison d'en finir avec le repos dominical.
Quant à Marx, il disait dans le Capital : religieux ou pas, les capitalistes seraient conviés par leur propre logique à conduire les gens à travailler un jour le dimanche." (Jean-Claude Michéa sur France Inter, mars 2013)

09/05/2013

Robespierre est à redécouvrir

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"L'Homme est né pour le bonheur et pour la liberté et partout il est esclave et malheureux ! La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être ; et partout la société le dégrade et l'opprime ! Le temps est venu de le rappeler à ses véritables destinées." Maximilien Robespierre

26/04/2013

Majorité silencieuse

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Dans l'histoire, la majorité est toujours silencieuse.

Même une révolution se fait avec une minorité. Louison-Antoine

22/04/2013

L'animal achevé, l'homme inachevé

" (...) tous les animaux sont achevés et parfaits, l'homme est seulement indiqué, esquissé ... Tout animal est ce qu'il est ; l'homme, seul, originairement n'est absolument rien. Ce qu'il doit être, il lui faut le devenir ; et, étant donné qu'il doit en tout cas être un être pour soi, il lui faut le devenir par soi-même. La nature a achevé toutes ses œuvres, pour l'homme uniquement elle ne mit pas la main et c'est précisément ainsi qu'elle le confia à lui-même. " Johann Fichte

16/04/2013

Le mariage, par Tolstoï

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Le mariage, tel qu'il existe aujourd'hui, est le plus odieux de tous les mensonges, la forme suprême de l'égoïsme. Léon Tolstoï

03/04/2013

Prendre son temps

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Le tort tue... mais très lentement.

25/03/2013

Marinaleda, un modèle d'autogestion unique en Europe

escudo.gifEn quoi ce projet est-il singulier et créatif ?

Le système est simple : les habitants ont créé une coopérative qui ne redistribue pas les bénéfices. Le salaire des travailleurs (de tous les travailleurs, quel que soit le poste qu'ils occupent") est de 47 euros par jour, six jours par semaine, à raison de six heures et demie de travail quotidien -c'est à dire 1128 euros par mois-. Mais lesdits travailleurs n'ont pas besoin de dépenses, car ceux qui sont inscrits au plan du logement de la mairie paient 15 euros par mois pour leur maison.

Les maisons sont construites sur des terrains municipaux. Celui qui fait la demande s'engage à construire sa propre maison, mais il est aidé par un chef de chantier et un architecte rémunérés par la mairie. Un accord avec le gouvernement régional d'Andalousie permet de fournir les matériaux. En deux ou trois ans les travaux sont terminés, la maison appartient à celui qui l'a bâtie, et il n'a plus qu'à payer 15 euros par mois.

Quelle est la plus-value sociale du projet ?

Il n'y a pas de vandalisme, par exemple, parce que tout a été construit par les gens du village. Si un jeune ou son père ou un ami a installé un banc, il n'y a pas de raison de le dégrader ou d'y faire des graffitis. Le fait que les budgets soient approuvés par tous contribue également à l'absence de délinquance"

Quel est le potentiel de déploiement de cette initiative ?

L'approche développée par cette ville est parfaitement reproductible à grande échelle. Le maire de la ville, Juan Manuel Sanchez Gordillo, explique très bien cela "Les gens sont surpris lorsqu'ils voient qu'ici qu'il n'y a presque pas de chômeurs et que tout le monde a sa propre maison. Mais c'est pourtant ça qui est normal. Ce qui n'a pas de sens c'est ce qui se fait ailleurs. Et qu'on ne vienne pas me dire que notre expérience n'est pas transposable : n'importe quelle ville peut faire la même chose si elle le souhaite." http://imaginationforpeople.org/fr

22/03/2013

La solitude, par Jean Genet

« La solitude, comme je l'entends, ne signifie pas condition misérable mais plutôt royauté secrète,
incommunicabilité profonde mais connaissance plus ou moins obscure d'une inattaquable singularité »
Jean Genet

17/03/2013

Jean-Claude Michéa et Janette Habel sur Hugo Chavez


Les matins - Jean-Claude Michéa et Janette Habel par franceculture

06/03/2013

Fidélité à Hugo qui nous a quittés

306140_10200795753718939_1979524613_n.jpg« Parmi les éléments qui pourraient définir le socialisme du XXIe siècle, je dirais que la première caractéristique est l’élément moral. Il faut commencer par cela, par la conscience, par l’éthique. (…) Ce que je dis là tient sans doute beaucoup du christianisme : « Aimez-vous les uns les autres » ou « Aimez votre prochain comme vous même ». En réalité, il s’agit de ceci : de la solidarité avec le frère. Il s’agit de la lutte contre les démons que le capitalisme a semés : l’individualisme, l’égoïsme, la haine, les privilèges. (…) Je suis chrétien et je pense que le socialisme doit se nourrir des courants les plus authentiques du christianisme. » (feu Hugo Chavez)

04/03/2013

Le Portugal révolté

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Sur des banderoles de Portugais révoltés tout récemment, on pouvait lire :
"Qui s'endort dans la démocratie, se réveille dans la dictature."

28/02/2013

Mort de Stéphane Hessel

Mort de Stéphane Hessel... Voilà une mort qui, au lieu de faire pleurer, fait originalement transpirer sous les bras. Louison-Antoine

26/02/2013

Django déchaîné, un film nietzschéen ?

20/02/2013

Viande de cheval : Perico Légasse se fâche

18/02/2013

L'agriculture spirituelle

ptah2.jpgQue penser de l'expression "agriculture spirituelle" ? Il n'y a point d'élévation spirituelle sans agriculture spirituelle. Comme si celle-ci était un point de départ.
Ager cultura, ou la culture de son jardin... De son jardin spirituel ? Ca rappelle Candide.
Maintenant,
en allant dans un sens plus alchimique, il y a, c'est vrai, l'idée d'acquérir de la sagesse à travers le respect de la nature. Mieux encore, ce qu'elle peut nous apporter sur le plan spirituel tout en la respectant.
Enfin, en allant dans un sens encore plus alchimique, c'est penser que tout est esprit, même les arbres et les lacs. Ce qui nous conduirait à vivre dans le respect de la nature.
La couleur verte des feuilles et de l'herbe est alchimiquement manifestation de l'esprit de la nature (qui constitue, avec ceux des êtres vivants, l'Esprit du Monde).
Que dire aussi de ce que représente la couleur verte pour les dieux égyptiens ? Louison-Antoine

14/02/2013

Robespierre visionnaire

robespierre300.gif« La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation sans l’avoir consultée.

Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.

Ils n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.

Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.

Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.

Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections. » Maximilien Robespierre - 29 Juillet 1792

12/02/2013

Le désir d'être inutile, Hugo Pratt (extrait)

"A cette école primaire, quand j’avais sept ans, il m’est arrivé un incident étrange. A la suite d’une insolation, j’ai perdu la mémoire. Je suis resté pendant six mois en état de choc, ne me souvenant plus que d’une grande lumière, puis je suis brusquement redevenu normal. Pendant toute cette période, on m’avait mis dans une section spéciale de mon école, réservée aux élèves déficients mentaux. Nous étions huit, et devions porter un uniforme noir, alors que les élèves normaux étaient habillés en blanc. Quand je me suis comme réveillé, on m’a redonné l’uniforme blanc, et les élèves considérés comme débiles m’ont demandé : « Mais qu’est-ce que tu fais là, habillé en blanc comme tous ces cons? » J’ai finalement préféré rester avec ces sept élèves, j’avais plus d’amitié pour eux que pour les autres. Je me demande si certains ne faisaient pas semblant d’être déficients mentaux, car on était moins exigeants pour les élèves de cette section.
Ce qui m’intrigue aussi, c’est que ces sept élèves s’en sont bien tirés plus tard. L’un d’eux vend des souvenirs aux touristes, place Saint-Marc, à Venise. A chaque fois qu'il me voit, il s’exclame : « Hugo, tu te rappelles quand nous étions dans notre école de débiles ? » Quand je me promène avec, par exemple, un éditeur, c’est une phrase qui fait sensation. " Le désir d'être inutile, Hugo Pratt

10/02/2013

Dans une civilisation aussi matérialiste... (Jack London)

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Dans une civilisation aussi matérialiste, fondée non pas sur l'individu, mais sur la propriété, il est inévitable que cette dernière soit mieux défendue que la personne humaine, et que les crimes contre la propriété soient stigmatisés de façon plus exemplaire que ceux commis contre l'homme. Jack London

(A gauche, Jack London dans La jeunesse de Corto Maltese)

Rain and tears, Aphrodite's Child

Quel grand groupe qu'était Aphrodite's Child. S'ensuiveront des carrières remarquables de Vangelis et Demis dont je suis fan.
Un clip d'une certaine époque, avec ces hippies romantiques.


Aphrodite's Child - Rain And Tears par kalmar