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30/10/2012

Sur la liberté et la nation. Extraits d'une discussion Facebook. Partie 3

Concernant les internationalismes, l'internationalisme mondialiste, par exemple, peut se nommer, de façon plus raccourcie, mondialisme quand justement le mondialisme néglige l'entité nationale. Le mondialisme est une négation de la nation. Je suis d'accord pour dire qu'il est une forme d'internationalisme. Mais on peut dire aussi qu'il n'en est pas un dans la mesure ou internationalisme désigne "organisation entre-nations". Par conséquent, pour qu'il y ait internationalisme, il faut que les nations existent encore. Le débat se complique alors lorsqu'on dissocie Etat et nation. Ou bien, peut-il subsister une nation non souveraine ? Historiquement, il est vrai que la nation politique est souveraine. La nation ramenée à l'unique sens de peuple ne l'est pas forcément. Ou bien elle l'est partiellement. Bien que philosophiquement, je penche sur l'idée que la souveraineté est, comme la liberté, une Notion absolue.
Tout ça pour dire qu'en général ce qu'on défend comme système politique ou système de valeurs, on le veut - c'est humain - pour les autres. Il y avait de l'internationalisme même chez De Gaulle ! Quant à Jaurès, il pensait que "beaucoup d'internationalisme" ramenait à la Patrie. Que dire également du concept d'alternationalisme étant, en somme, un internationalisme particulièrement respectueux des indépendances et des souverainetés nationales mais sans pour autant négliger toute solidarité entre les nations - sinon ce concept perd de la substance.
Moi, je suis internationaliste dans la mesure où je veux que le monde entier sorte de ce capitalisme mondialisé financier, qu'on s'organise plus efficacement pour favoriser le développement des Pays du Sud. Cet internationalisme peut également être anti-impérialiste, quel que soit l'empire concerné, qu'il soit américain ou chinois. Louison Chimel

29/10/2012

Extraits de Sur les falaises de marbre, de Ernst Jünger

9782070287789.gif« Il aimait aussi nommer les hommes les optimates, signifiant par là que tous autant qu’ils sont, ils forment l’aristocratie naturelle de ce monde et que chacun d’eux peut nous apporter l’excellent. Il les concevait comme des réceptacles du merveilleux, et, créature suprêmes, il leur accordait des droits princiers. Et réellement, je voyais tous ceux qui l’approchaient s’épanouir comme des plantes qui s’éveillent du sommeil hivernal, non point qu’ils devinssent meilleurs, mais parce qu’ils devenaient davantage eux-mêmes. » p.28

« On reconnait les grandes époques à ceci, que la puissance de l’esprit y est visible et son action partout présente. » p.55 

27/10/2012

Sur la liberté et la nation. Extraits d'une discussion Facebook. Partie 2

Le capitalisme n'est rien en soi, il est toujours rattaché à une dimension politique. Si le capitalisme est un système alors il est une organisation humaine. S'il est une organisation humaine alors - même, par exemple, dans le laisser-faire du libre-échange intégral puisqu'il est autorisé légalement - il est toujours politique.
Soit, il n'y a pas de système économique sans aucun système économique.
On sait une grande soumission du politique à l'économique. Cependant, la relation en question est plus complexe : si l'économique a vu qu'il pouvait (beaucoup) se servir du politique, sans doute que ce dernier y trouve également son intérêt. Sinon, comment par exemple les campagnes présidentielles américaines seraient financées ?
Abolissons l'argent, et nous ne ferons alors plus que de la politique ! C'est une hypothèse que je trouve intéressante sans pour autant la défendre à cent pour cent... Louison Chimel

25/10/2012

Sur la liberté et la nation. Extraits d'une discussion Facebook. Partie 1

drapeau-francais,combattant.gifLes libertariens sont des libéraux-libertaires. Philosophiquement, la liberté est selon moi ce qu'on peut appeler une Notion absolue. Affirmer que ma liberté s'arrête là où commence celle de l'autre - c'est en gros cette maxime qui est reprise dans la Constitution française - n'est pas faire grand cas de la liberté... Quant à la loi, si elle est démocratique donc désirée et partagée par une grande partie des citoyens, elle ne peut qu'être libératrice.
Idéalement, tout citoyen doit pouvoir participer à l'élaboration de la loi.
Le système économique actuel est-il voulu par la majorité des citoyens ? Sans doute que non. Les libertariens sont, à leur façon, les idéologues d'un néocapitalisme...
Que répondre, en outre, à la question : le capitalisme est-il libérateur ?

Les révolutionnaires français d'autrefois criaient « Vive la Nation ! » en pensant « Vive la liberté ! » Comme je dis parfois, la Nation, en France, désigne politiquement la République et donc qui dit nation dit nation révolutionnaire... La nation française est révolutionnaire ou elle n'est pas. Louison Chimel

22/10/2012

Origine du mot philosophie

Le mot « philosophie » (du grec φιλοσοφία) a été forgé, selon toute vraisemblance, par un philosophe de l'Antiquité du nom de Platon. Ce néologisme, il le forme en associant deux mots qui existaient déjà auparavant : philo et sophia. Philo était un préfixe très employé à l'époque. Il montrait l'intimité par rapport à une chose ; en l'occurrence ici, l'intimité avec la sophia. Ainsi, en se référant à l'étymologie, est-il coutume de dire que la philosophie est l'amour de la sophia ou, pareillement, que le philosophe est l'ami de la sophia, c'est-à-dire de la sagesse.

Platon crée ce mot, l'amour de la sagesse, pour s'opposer à ses rivaux directs qui se faisaient appeler « sophistes ». Ceux-ci prétendaient pouvoir parler de tout, et étaient très populaires parmi la population. On les aimait pour leur habileté à convaincre, et il fallait payer fort cher pour pouvoir suivre leur enseignement. Platon ne pouvait pas les voir en peinture car il comprenait que ces individus étaient des gens malhonnêtes, qui défendait tantôt une thèse tantôt son contraire. Leur seul but était de convaincre, et de gagner de l'argent grâce à leur compétence si recherchées. Les mauvaises langues diraient qu'ils étaient un peu les avocats de l'Antiquité.

Philosophia est donc inventé par Platon pour s'opposer à la sophia des sophistes, à la sagesse dont ils se croyaient investis. Platon refuse leur prétendue omniscience ; pour lui, ils ne font que tromper les gens. Il préfère de loin la sagesse que lui a enseigné son maître, le fameux Socrate. Cette sagesse (la philosophie) est différente de celle des sophistes en ce qu'elle exprime d'abord son humilité. Le philosophe, par opposition au sophiste, sera celui qui reconnaitra son ignorance.

Le philosophe courra toujours après la connaissance, et ne prétendra jamais la posséder tout entière. Cependant, cela ne veut pas dire que la sagesse est inaccessible, qu'elle fuit toujours loin devant, et que le philosophe n'arrivera jamais à l'atteindre. Au contraire, la sagesse, puisqu'elle est un désir, objet de la recherche inlassable du philosophe, peut s'acquérir. C'est très paradoxal, mais il suffit de désirer être sage pour le devenir effectivement. La philosophie est donc une activité pour Platon ; la recherche ne doit jamais prendre fin, c'est le seul moyen d'être sage. Par contre, elle n'est pas du tout une contemplation passive du monde ou de la vérité.

La philosophie doit permettre à l'homme de s'élever au-dessus de sa condition, de devenir en quelque sorte un homme divin, qui possède la sagesse en la recherchant. Sa quête n'est jamais terminée, et s'il l'arrêtait, il ne serait plus sage. Par conséquent, le philosophe, comme Platon le pose, est l'homme humble qui tente de se dépasser, en cherchant continuellement à améliorer ce qu'il est. http://adamantin.eurower.net/philosophie/ - 28 octobre 2008

20/10/2012

Made in France, par les Inconnus

18/10/2012

L'histoire du chameau qui pleure

15/10/2012

Un poème dans Corto Maltese

corto-maltese-the-gilded-house-of-samarkand.jpg?1301035187"Comme une tulipe de printemps, prends ta paume la coupe ronde.
Si fortune t'a donné un teint de grenade,
bois dans la joie avant que ce ciel antique et cruel,
d'un seul trait, fasse de ton noble coeur vile poussière."

(Une petite fille à Corto Maltese dans La maison dorée de Samarkand)

13/10/2012

Prix Nobel de la paix décerné à... l'Union Européenne

eu!naz2.gifLa comédie est complète à présent !
Le dénouement est culotté mais vraiment époustouflant d'indécence !

Malheureusement cette distinction qu'est le prix Nobel de la paix s'est discrédité à tout jamais en décorant le chef des ar
mées les plus belliqueuses de la planète il y a trois ans (le président des USA) et en couronnant l'Union Européenne, co-responsable de la plus grande guerre économique qui ont condamné des millions de personnes à la misère. Le tout félicité par l'OTAN, bras armé vengeur de l'occident directement dédié aux intérêts des élites occidentales !

Là le tableau est dressé : quand l'occident se renvoie la balle en se passant de la crème dans le dos on devine tout de même une solidarité d'hyper-classe infestant les pires institutions supra-nationales occidentales.

J'imagine comme les russes, les chinois, les iraniens, les vénézueliens, les cubains, les syriens et même les héritiers modérés des non-alignés, j'imagine comme la grande majorité de la planète doit se gausser et se désespérer de l'outrecuidante indécence de ces occidentaux qui ne se sentent plus à une provocation près ... Se rendent-ils même compte de ces provocations ou sont-ils tellement dans leur monde mondialisé qu'ils ne voient pas comme ils en deviennent pitoyables d'indécence ? Mathieu Shix Log - http://perambulons.blogspot.fr/
 
Réponse d'Louison Chimel : Pour répondre à ta question, je me le demande...
Mais parmi eux - sinon ils ne seraient pas l'hyperclasse - il existe des intelligences brillantes.
Et j'imagine qu'elles ont bien conscience de leur dégueulasserie post-aristocratique élitico-mondaine...

06/10/2012

Hommage particulier à S.Jobs avec J.-C.Michéa


les matins - Jean-Claude Michéa par franceculture

05/10/2012

Silence déraisonnable (poème)

"Silence déraisonnable ?
Et pourtant, il raisonne
Douloureusement, chez celui qui crie...
Ou qui écrit son malaise.
Peu importe : les cris dans l'écrit,
C'est possible !
Que l'absurde marque un temps d'arrêt ?
Impossible !

Silence qui détourne.
Néanmoins, donne-t-il le tournis
A celui qui raisonne ?

Raisonner pour réparer,
Désirer sa raison pure
Pour dévoiler sa réelle liberté.
Absurde et anarchie sont les deux faces
D'une même pièce.

Nous sommes tous des rescapés
A vouloir sauver ce qu'il nous reste.
En ce qui me concerne,
J'ai passé l'âge de jouer au roi du silence.
Et, que je souffre ou non,
C'est, pour l'absurde, sans importance.

Souverain ? Il l'est lui-même devenu, ce silence.
Souverain ? De moi-même, je le veux !
Et si je veux crier, c'est ma liberté !"
 
Louison-Antoine

02/10/2012

Forces alliées (poème)

C'est l'histoire de deux fous à lier
Qui donc unissent leurs forces.

Des forces alliées
Quand tu étais avec moi
Dans ce rêve l'autre fois.

Des forces alliées.
Deux fous complémentaires.
Deux fous complets !

L'alliance sans bague aux doigts
Qui dansent sans foi ni loi
Dans la chevelure de l'alliée.

Viens me seconder
Sans secondarité !
Toi, second souffle
De mes épistolaires inspirations.

L'alliance sans vague, dis-toi ?
A croire que ce soit
Un paradis né d'alliés fous !

Des forces alliées,
Des enfants sans pitié
Avec l'amour irraisonné.

Des forces alliées
Dans cette distance et ce silence
Mais cette correspondance
Est plus forte que tout.

Louison-Antoine