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30/04/2012

Vivre sa vie comme une fable, d'après Corto Maltese

normal_bouche%20dor%E9e%20par%20Hugo%20Pratt.jpg
Corto à lui même
 : Ce serait bon de vivre une fable.
Bouche Dorée à Corto : Oh oui !… Mais toi tu vis continuellement une fable
et tu ne t'en aperçois plus. Lorsqu'un adulte entre dans le monde des fables,
il ne peut plus en sortir. Le savais-tu ?

Extrait de Corto Maltese en Sibérie

24/04/2012

Et seulement si je veux !

Je suis chiant si je veux. Les pires sont ceux qui le sont sans le vouloir. Louison-Antoine

23/04/2012

Les dessous des cartes : spéciale Corto Maltese

21/04/2012

Leçon de démocratie avec Etienne Chouard

La règle pour tous n'est pas valable

"Tout est valable même les fantaisies les plus absurdes, même les formules les plus répulsives,
aussi longtemps qu'elles trouvent des partisans pour les appliquer volontairement,
sans prétendre y obliger les autres, aussi longtemps qu'elle ne font loi que pour ceux-là seuls
qui se sont librement associés à eux. Rien n'est valable
du moment qu'il s'agit de devenir régle pout tous." William Godwin

14/04/2012

Quand Bashung reprend Desnos : Jamais d'autre que toi

13/04/2012

Un cigarillo sous le libertango (rediffusion)

12722615.jpgLa nuit, puisqu'elle est quasiment celle d'hiver, est tombée depuis quelques heures.
Il est bientôt celle d'aller rejoindre Morphée.
Elle est celle que j'ai choisie. Comme très souvent.
Mais avant, j'ai envie de fumer un cigarillo.
Je sors le petit cendrier d'argent. Je le pose sur mon bureau.
J'éclaire le cigarillo. Je ne pense à rien.
J'écoute, en même temps, le libertango.
767188-a-brown-cigarillo-isolated-on-white.jpgUne méditation s'installe entre cigarillo et libertango.
Libertango, quel joli nom... Le tango de la liberté.
C'est sous le signe de la liberté que j'aime que ma vie soit rythmée.
Et le tango invite à prendre le temps de vivre.
Prendre le temps de vivre libre, c'est confectionner son bonheur.
A cet instant, il est présent, entre cigarillo et libertango.
C'est ce dernier qui s'achève en premier.
Le bonheur ne s'échappe pas pour autant, la liberté ne bat pas en retraite.
C'est bien là l'essentiel. Même après la fin du cigarillo, même après avoir rejoint mon lit... Louison-Antoine

12/04/2012

Que faire en cas d'inondation ? (rediffusion)

Lors d'une inondation, l'eau court, hante ! A partir de là, nous avons des gens à sauver, des bouées à distribuer. Naturellement des bouées de soft âge pour les plus jeunes d'entre eux. Je me fais maintenant remarquer qu'il est déjà dur de faire entrer un boudin dans une bouée, imaginez alors si, en raison des dégâts, le boudin tombe dans les pommes... Louison-Antoine

10/04/2012

Extrait de L'anarque (brouillon 2)

318368_2455255583521_1316031401_2939471_97045512_a.jpg[...] l’anarchiste s’intéresse à l’anarchisme sous son aspect politique, l’anarque quant à lui sous son aspect philosophique. Ils sont de cette façon tous deux amoureux de l’anarchie qui est la finalité de l’anarchisme. Mais le premier la veut fermement comme réalisation politique et collective alors que le second la veut d’abord comme réalisation philosophique et individuelle. Et l’anarque désire mesurer cette dernière réalisation comme réalité présente. En outre, il pense que le partage de sa posture peut encourager d’autres hommes à adopter la même et qu’au bout du compte c’est l’anarchie qui est promue.
Il semble naturel que son action se fasse d’abord au sein de son microcosme et dans le respect de la singularité de chacun. Action qui n’impose rien aux autres. Aussi, personne ne peut lui imposer quoi que ce soit. Du moins, jamais dans sa pensée. Otanès, partisan de la démocratie pour la Perse, prononça d’après Hérodote : « Je ne veux pas plus obéir à d’autres que commander. » Car si l’anarque se voit obéir, il sait qu’à tout moment il est capable de désobéir. Sa force mentale est de, par sa liberté réelle, suivre un chemin puis en changer à n’importe quel instant, selon son envie et sans oublier son éthique. En réalité, il ne suit aucun chemin hormis celui qui est construit à partir de ces précédentes liberté et éthique qui fondent sa posture. Louison-Antoine

08/04/2012

Sur la bourgeoise bohème. Philippe Muray par Fabrice Luchini

07/04/2012

Ce qui doit être dit, par Günter Grass. (Traduction)

1680503_3_994e_l-ecrivain-allemand-gunter-grass-le-21-mars_c1781620595e36eb6d6c8a601d03a1b5.jpgPourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.
Pourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

Günter Grass - Ce qui doit être dit

06/04/2012

Bakounine visionnaire ?

portrait-de-bakounine-gd.jpgL'« État a toujours été le patrimoine d'une certaine classe privilégiée : « une classe sacerdotale, une classe aristocratique, une classe bourgeoise. En définitive, lorsque toutes les autres classes se seront épuisées, l'État deviendra le patrimoine de la classe bureaucratique pour finalement tomber — ou, si vous préférez, atteindra la position d'une machine. » Mikhail Bakounine

05/04/2012

Sur la pauvreté et la richesse financière, par Chimel Serres

04/04/2012

Pour les fans de musique punk, post-punk et des Stranglers

Le nouvel album des Stranglers - Giants - est sorti. Les Etrangleurs - mon groupe préféré que je vais voir pour une troisème fois en concert - est en tournée actuellement en France.
Une mise en bouche version instrumentale de leur dernier album : on retrouve entre autres le son très fort de la basse de Jean-Jacques Burnel. Chouette ! Louison-Antoine

03/04/2012

Un sérieux coup de fatigue

Chaussure-femme-Escarpin-Dior-112213_L.jpg
Si j'ai un coup de pompe funèbre alors je suis mort.

Louison-Antoine

02/04/2012

Extrait de L'anarque (brouillon)

318368_2455255583521_1316031401_2939471_97045512_a.jpg[...] le bonheur en question – celui de l'individu, de l'homme libre – est précieux, à protéger des tourments relatifs aux phénomènes de masse ou aux caprices des élites.

Ernst Jünger écrit concernant l’histoire des hommes des cent dernières années : « [...] tout rationalisme mène au mécanisme et tout mécanisme à la torture, comme à sa conséquence logique : ce qu’on ne voyait pas encore au XIXe siècle. Il ne faut rien de moins qu’un miracle pour sauver l’homme de tels tourbillons. Et ce miracle s’est produit d’innombrables fois […] Cela s’est vu jusque dans les prisons […] En toute occurrence, envers chacun, l’homme seul peut ainsi devenir le prochain — ce qui révèle son être inné. » Il évoque alors « la personne du gardien qui glisse secrètement au prisonnier un morceau de pain. De telles actions ne peuvent se perdre : et c’est d’elles que vit le monde. Elles sont les sacrifices sur lesquels il est fondé. » De là, il semble logique que l'anarque oppose au fait mécanique le fait anarchique.

Il existe un microcosme qui s'impose toujours plus ou moins à l'individu : celui le plus en rapport à son conditionnement. Seulement, il en existe d'autres. L'homme en est le perpétuel bâtisseur. Des amoureux se retrouvent en catimini dans une chambre d'hôtel. L'homme ferme la porte derrière lui. Qu'importe le régime sous lequel vivent lui et sa bien aimée. Cette femme est peut-être la fille d'un bourreau, cet homme le frère d'un esclave. Ou bien ils sont de nationalités qui, pendant ce temps, se disputent sur le champ de bataille. Qu'importe, je répète. Ils vont durant un instant – quelques heures ou une nuit – se couper du monde extérieur en recréant leur propre monde alimenté d'un amour réel c'est-à-dire anarchique, qui peut exister malgré la pression alentour, la terreur éventuelle que le régime répand. Ces amants ne peuvent échapper totalement à leur conditionnement respectif, ils savent néanmoins être les créateurs d'une authenticité délicate et attentionnée. Louison-Antoine

01/04/2012

Fervent de la liberté

Arturo-Alvarez-suspension-lustre-sophi-rouge-noir-blanc-2.jpg
« Je suis un amant fanatique de la liberté, la considérant comme l'unique milieu
au sein duquel puissent se développer et grandir l'intelligence, la dignité
et le bonheur des hommes ; non de cette liberté toute formelle, octroyée,
mesurée et réglementée par l'État. » Mikhail Bakounine