10/03/2016
S'opposer à la théorie du genre
Au nom de l’égalitarisme sexuel, il peut bien y avoir de plus en plus de femmes militaires (1) étant donnée l’évolution des techniques de guerre.
En effet, une guerre, quelle qu’elle soit, est bien entendu, toujours regrettable. Or, en termes de virilité, il existe des guerres qui forcent davantage le respect que d’autres. A savoir, certains rois de France interdisaient l’usage militaire de l’arc et de l’arbalète car, ainsi, la distance avec laquelle on atteint son adversaire est beaucoup moins noble qu’avec une épée ou simplement au corps à corps. C’est pourquoi l’honneur revient au chevalier plutôt qu’à l’archer, même dans le cas où les deux ont perdu la bataille.
Que dire alors des batailles des temps modernes avec ces engins télécommandés que sont les drones, comme si l’on jouait à un jeu vidéo ? Dans ce cas, quelle virilité au combat pouvons-nous revendiquer ? C’est sûr qu’à ces postes-là nous pouvons enrôler des dizaines de femmes.
Par conséquent, au temps où les guerres ne sont plus très viriles, elles sont néanmoins plus dévastatrices, avec des carnages inédits. Même si je sais qu’il faut vivre avec son temps dans le but d’au moins survivre – mais sans, quand même, avoir l’obligation de prendre « tout » de son temps –, je reconnais du courage chez les chevaliers et les mousquetaires, ainsi que chez les hussards utilisant leur sabre, et non pas chez ces dangereux « gamers » actuels, experts en jeux vidéos en uniforme militaire.
Extrait de la partie S'opposer à la théorie du genre (livre : Les Cahiers d'un Anarchiste conservateur) d'Louison Chimel
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