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13/11/2015

Point de la semaine (suite) : sur la notion de race (2/2)

berth.jpgLe mot race pouvait tout simplement prendre, autrefois, le sens de peuple.
Ainsi, nous pouvons nous donner le droit de vibrer aux mots suivants du syndicaliste révolutionnaire Édouard Berth qui, au début du siècle dernier dans un des Cahiers du Cercle Proudhon, comparait l’esprit du peuple de France au mouvement « pur et souverainement libre » ; esprit « d'une race essentiellement artiste, guerrière, chevaleresque et révolutionnaire ; race qui a produit tout ensemble la société la plus polie et qui faisait de la vie sociale un art véritable aux nuances les plus exquises et les plus variées, et le peuple le plus révolutionnaire, et qui même semble le seul à avoir la vocation de la Révolution ; […] race unique, faite des contrastes les plus aigus, qui semble la plus prosaïque et la plus bourgeoise du monde […] ; peuple […] le plus libre d'esprit, le plus fanatique de la liberté d'esprit ; où la tradition gauloise et libertine chevauche perpétuellement la tradition précieuse, romanesque ou mystique, le plus clérical et le plus anticlérical, le plus chrétien (il compte même un saint parmi ses rois […] ) et le plus païen, le plus pacifiste et le plus belliqueux, le plus patriote et le plus antipatriote, le plus conservateur et le plus révolutionnaire ». Louison Chimel

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