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02/11/2015

Point de la semaine : Charlie Hebdo, chassez le naturel, il revient au galop

De%20Gaulle%20180640_1.jpgChassez le naturel, il revient au galop. Si je considère que l’historique tuerie du 7 janvier 2015 est choquante et condamnable, je ne me sens pas plus obligé, après celle-ci, de défendre un torchon appelé Charlie Hebdo qui — même si je n’ignore pas certains talents dans l’équipe des origines – naît sur un antigaullisme primaire et une détestation de la France profonde.

Mué il y a quelques années en officine « journalistique » pour néo-conservateurs de gauche (en bref, des pro-américains qui se veulent « cools » et rebelles) en insultant le prophète d’une des principales religions du Monde et en ne jouant donc pas la carte de la pacification et de la conciliation, Charlie Hebdo — qui se vend de moins en moins et mourra en silence puisque justice doit bien se faire un jour — renoue avec ses vieux démons — ou plutôt, ses vieux amours — en caricaturant, début du mois d'Octobre, Nadine Morano telle l’enfant trisomique de De Gaulle.
Cette dame n’est pas là mon sujet, étant l’ingratitude de ces ploucs embourgeoisés qui se prétendent as de la satire et bossent encore à Charlie Hebdo. L’honneur est absent lorsqu’on ose se moquer de la dernière fille qu’a eu le couple De Gaulle morte à vingt ans en 1948.

Bien sûr, les petits enfants bohèmes et suffisants de Voltaire n’arrivent pas à la cheville de De Gaulle qui autrefois était le vrai révolutionnaire. D’hier à aujourd’hui, les premiers jouent la carte de la division populaire — avec leur subversion conforme aux intérêts des impérialistes nord-américains (se cache bien sûr, derrière, la liberté d'expression à deux vitesses) — quand le second était un conciliateur qui, lui, s’est réellement mis à dos les vrais dominants de ce monde, en plus de la droite affairiste et de la gauche arriviste !

Dans le célèbre roman Le Guépard, il est écrit : « Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change. » Cette citation va comme un gant aux rédacteurs de Charlie Hebdo, athéistes du dimanche qui, ironie de l'histoire, n’ont pas rechigné les messes catholiques au moment des enterrements de janvier concernant leurs amis disparus.
Si le ridicule ne tue pas, être les larbins de l'Empire peut tuer...

Quant à moi évidemment, je suis Charles, pas Charlie. Louison Chimel

Commentaires

J'ai aimé le ton de votre billet. Comme vous je ne suis pas Charlie mais je ne suis par Charles pour autant. Certes j'ai du respect pour De Gaulle, pour son intégrité, pour sa foi en l'Esprit. Mais je n'ai pas aimé du tout son attitude après les accords d'Évian : du moment qu'il conservait son polygone de tir pour ses essais nucléaires il s'est désintéressé de l'application de ces accords. Alors qu'il avait auparavant proclamé "je vous ai compris" il n'a rien fait pour aider le nouveau gouvernement algérien à maintenir un ordre qui eût rassuré les pieds noirs. Pis, il s'était opposé à l'accueil des harkis en France. Sans les officiers qui ont pris l'initiative de ramener leurs soldats avec eux ils auraient tous été massacrés !

Écrit par : André Boulard | 20/02/2016

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