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07/12/2013

Ma réaction sur la mort de Nelson Mandela

vol_553.jpgHalte à l'idéalisation de Nelson Mandela ! La situation du pays sud-africain est loin d'être rose aujourd'hui. Et si l'apartheid racial avait laissé place à un apartheid social ?
D'où notamment l'article que je mets en lien à la fin, dont je ne porte pas spécialement l'auteur dans mon cœur mais, pour autant, les chiffres sont ce qu'ils sont...
Seulement voilà, le monde médiatico-politique s'extasie beaucoup plus sur les questions raciales que sur celles sociales. Pour quelle raison vouer ainsi un culte à la question raciale ? Discrimination négative ou positive reste, pour moi, discrimination. Question raciale omniprésente afin de mieux s'assurer, pour ceux qui nous gouvernent, la conservation de leur pouvoir. Il faut qu'à tout prix le conflit riches/pauvres soit occulté par, par exemple, celui noir/blanc.
Je resterai plus marqué par la mort d'un Hugo Chavez qui - sur le plan social, éducatif mais également géopolitique - a réalisé des avancées considérables au Venezuela par rapport à Mandela et ses successeurs.
Autre exemple : comment expliquer que la troisième personnalité historique préférée des Italiens soit Mussolini ? Sauf qu'oser simplement s'intéresser au progrès social que le régime fasciste a pu permettre est déjà suspect. N'oublions pas que l'histoire est écrite par les vainqueurs, jamais par les vaincus.
La question raciale doit reste alors majeure. Même si, en l'occurrence en Italie, les lois racistes sont nées quinze ans après les débuts du fascisme et qu'en proportion les Italiens ont cherché à protéger davantage de potentiels déportés que les Français. Mais encore une fois, mes propos seront suspects !
Et l'arrivée du nazisme ne se fait-elle pas sur une crise sociale en Allemagne ? Combien a-t-il existé de théories racistes dans l'histoire qui seraient arrivées au pouvoir ? Pas besoin de théories, cependant, pour qu'il y ait eu l'existence de la traite des Noirs qui a duré des dizaines d'années.
Évidemment, alors, qu'un Martin Luther King, comme Mandela à sa manière, fut nécessaire.
Mais en effet, il existe toujours le risque qu'un ultra-riche (tel Rothschild avec Hitler) finance des politiques racistes. C'est vrai, parmi les profiteurs, il existe des racistes purs et durs.
Maintenant, la pauvreté n'a pas de couleur ou, plutôt, est multicolore. Mais combien de "grands politiques" souhaitent réellement l'éradiquer ? Louison-Antoine

http://www.bvoltaire.fr/bernardlugan/nelson-mandela-quel-...

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