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17/11/2012

Petit guide pour mener une vie heureuse. Partie 2

Dans la lignée des stoïciens, et sans nécessairement croire en Dieu, un individu qui a foi en la vie et qui est persuadé que tout ce qui advient est bénéfique, même si les apparences sont tout autres, développera une confiance et une positivité qui ne feront qu’entretenir et nourrir cette croyance et cette confiance. Plus nous voyons les « cadeaux » de la vie, plus ils viennent à nous. Plus nous percevons le positif de l’existence, plus la vie nous semble belle et lumineuse. […]

Sans aller jusqu’à cette mystique de l’abandon de toute volonté, admettons qu’il nous est impossible d’exercer une maîtrise totale sur notre vie : les failles par lesquelles l’impromptu surgit sont imprévisibles. En voulant à tout prix contrôler cette part d’impondérable, nous nous condamnons à vivre dans l’angoisse permanente. Nous ne pouvons pas non plus contrôler autrui : nous devons accepter qu’il nous échappe toujours, y compris quand il s’agit de son conjoint ou de son enfant. Comme l’écrit Khalil Gibran si justement dans Le Prophète : « Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les enfants de la vie. » Nous ne pouvons pas davantage contrôler totalement notre vie professionnelle soumise à tant d’aléas externes, ni nous obstiner à vivre dans l’illusion de stabilité et de sécurité.

Alors, faisons de notre mieux pour maîtriser ce qui peut l’être, à commencer par nos désirs et nos passions, mais armons-nous psychologiquement à accepter l’imprévu, à nous y adapter et à en tirer le meilleur parti. Les sagesses indiennes utilisent une expression que l’on pourrait traduire par « lâcher-prise » pour qualifier cette attitude intérieure d’abandon au réel. Mais on ne peut véritablement lâcher prise que lorsqu’on a confiance en la vie. La première fois que nous sommes amenés à le faire, c’est toujours une épreuve : nous avons peur de l’inconnu, nous sommes angoissés. Et puis l’expérience positive du lâcher-prise – détente, joie, conscience que rien de grave ne nous est arrivé – augmente la confiance et nous aide à aller encore plus loin dans l’abandon. inrees.com - 25 Octobre 2012

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